L'ONU et la Côte d'Ivoire ont rendu jeudi à Abidjan un hommage solennel aux sept Casques bleus nigériens tués le 8 juin lors d'une attaque dans le Sud-Ouest ivoirien, région frontalière du Liberia en proie à un regain de violences meurtrières.
Le président ivoirien Alassane Ouattara, le chef des opérations de maintien de la paix de l'ONU, Hervé Ladsous, le patron de l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci) Bert Koenders et le ministre nigérien de l'Enseignement supérieur Youba Diallo ont participé à cette cérémonie au siège de l'Onuci, où avaient été déposées les dépouilles de ces soldats.
"Nous saurons ce qui s'est passé et nous comptons bien que les coupables seront appréhendés et que justice leur sera rendue", a déclaré M. Ladsous.
"Le gouvernement prendra toutes les mesures pour mettre un terme aux agissements des auteurs et des instigateurs de ces attaques, que nous condamnons avec la plus grande fermeté", a affirmé le président Ouattara.
M. Koenders a appelé à "faire face aux ennemis de la paix" pour "la réalisation d'une Côte d'Ivoire démocratique, unie, sécurisée et stable".
Sept Casques bleus nigériens, dix civils et au moins un militaire ivoirien ont été tués dans cette attaque le 8 juin contre des villages au sud de la petite ville de Taï, proche de la frontière libérienne.Il s'agit de l'attaque la plus grave ayant visé l'Onuci depuis son arrivée en 2004.
Cette zone est en proie depuis un an à des opérations meurtrières, attribuées dans un rapport récent de l'ONG Human Rights Watch (HRW) à des forces fidèles à l'ex-président Laurent Gbagbo basées au Liberia et recourant à des enfants-soldats.
De nouvelles attaques lundi et mardi contre des villages de la même région ont tué cinq civils et fait quatre blessés, dont un soldat ivoirien, selon un bilan du Bureau des Nations unies pour la coordination des Affaires humanitaires (Ocha).
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.