Le défilé du 14 juillet a commencé sur les Champs-Elysées

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PARIS (AFP)

Le défilé du 14 juillet a démarré mardi à Paris avec l'arrivée du président Nicolas Sarkozy, place de l'Etoile, pour passer les troupes en revue, avant la descente des Champs-Elysée.

Sous un ciel couvert, le chef de l'Etat a pris place à bord d'un véhicule de commandement.Il a salué de la main les soldats qui s'apprêtent à défiler, et la foule massée sur les trottoirs, avant d'aller rejoindre, place de la Concorde, la tribune présidentielle, où se trouvent les chefs d'Etat africains de treize anciennes colonies françaises, invités d'honneur de cette cérémonie pour le 50e anniversaire de leur indépendance.

A la tribune, M. Sarkozy est entouré des présidents camerounais et burkinabé, Paul Biya et Blaise Compaoré.Son épouse, Carla, a à ses côtés Chantal Biya. 

Le défilé aérien, conduit par les Alpha Jet de la Patrouille de France, a ouvert le bal avec un point particulier cette année : la participation d'une vingtaine d'appareils de l'aéronavale qui célèbre son centième anniversaire.

 Par détachement d'une trentaine d'hommes, les treize nations africaines ont commencé à battre le pavé de la "plus belle avenue du monde" dans l'ordre alphabétique : Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Madagascar, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal, Tchad et Togo.

Conviée, la Côte d'Ivoire est représentée par son ministre de la Défense mais ne participe pas au défilé.

"C'est le lien du sang que nous célébrons, le lien né de la contribution des troupes africaines à la défense et à la libération de la France", a écrit le président Sarkozy dans un message aux participants. "Des milliers de soldats venus d'Afrique sont morts pour la France lors des deux guerres mondiales", a-t-il rappelé.

La veille, en recevant à déjeuner à l'Elysée ses hôtes africains, le président français avait justifié l'invitation faite à ses homologues et le défilé de leurs troupes sur les Champs-Elysées pour la traditionnelle parade de la fête nationale du 14 juillet, qui ont suscité de multiples critiques.

Il s'était défendu de toute "nostalgie coloniale", comme le reproche a pu lui en être fait, soulignant au contraire "l'injustice et les erreurs" de cette période.

Cette rencontre, avait-il dit, a pour but "de célébrer la force des liens que l'Histoire a tissés entre nos peuples.Et la force de cette rencontre, c'est de construire ensemble notre avenir".

Alors que des ONG ont dénoncé la possible présence de "criminels" dans les contingents africain du défilé, le ministre de la Défense Hervé Morin a affirmé mercredi matin qu'il n'avait "aucune indication 

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