Les pirates somaliens pourraient se voir accorder l'amnistie s'ils relâchent leurs otages et rendent les navires capturés à leurs propriétaires, a déclaré le président de transition Sharif Cheikh Ahmed rapporte vendredi le quotidien britannique The Times.
Le président, dont le mandat actuel expire le mois prochain, a affirmé être prêt à laisser tranquille les 2.000 pirates supposés opérer au large des côtes somaliennes.
"Ceux qui laisseront derrière eux ce qu'ils ont fait seront pardonnés," a-t-il dit, après avoir fait campagne à Balad, à 40 kilomètres au nord de Mogadiscio.
"Le gouvernement ouvrira clairement les portes, s'ils veulent entrer", a-t-il ajouté.
Les Nations Unies estiment que les pirates détiennent actuellement 245 otages tandis que les forces anti-piraterie de l'Union européenne pensent qu'au moins sept navires détournés restent entre leurs mains.
Le Premier ministre Abdiweli Mohamed Ali a lui juré que les pirates "ne s'en tireraient pas après des meurtres" mais a dit que le gouvernement était prêt à faire des compromis, selon le quotidien.
"Ma philosophie est que vous n'atteignez jamais la paix par la violence", selon ses propos rapportés par le Times.
"Il n'y a pas de pitié pour les pirates, pas de ma part, mais si l'un d'eux abandonne et dit, "Je me repens et je demande pardon", alors nous devons le lui accorder", a-t-il ajouté.
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