Le nouveau Parlement somalien fraîchement désigné était réuni mardi à Mogadiscio pour élire son président, une étape clé dans la mise en place de nouvelles institutions dans ce pays privé de gouvernement central depuis 21 ans.
Ce même Parlement doit se réunir à nouveau, a priori la semaine prochaine, cette fois pour élire le nouveau président de la République somalienne, l'échéance la plus attendue par les observateurs et par la communauté internationale, qui s'efforce de contribuer à la stabilisation de ce pays de la Corne de l'Afrique dévasté par la guerre civile.
228 députés, sur les 260 désignés à ce jour par un collège de 135 chefs coutumiers -- ils seront à terme 275 -- étaient réunis mardi matin pour élire leur président ainsi que ses deux adjoints.
"Nous sommes réunis ici pour désigner un nouveau président du Parlement", a déclaré à l'AFP un de ces parlementaires, Mustaf Dhuhulow."Tout est prêt pour ce processus".
Un autre parlementaire, Omar Alinur Omar, a "émis l'espoir que tout sera transparent et que les règles du scrutin seront respectées par tous".
Six candidats sont en lice pour le poste de "speaker" du Parlement, selon le terme britannique usité en Somalie.Parmi eux figurent deux anciens Premiers ministres : Hassan Abshir Farah et Ali Khalif Galayr, tous deux issus du clan Darod, l'un des quatre principaux clans somaliens, originaire de la région semi-autonome du Puntland (nord).
Mohamed Osman Jawari, un ex-ministre du temps de Siad Barre, issu d'un autre important clan, les Rahanweyn, et originaire de la région de Baïdoa (sud), est également en compétition.
Le président du Parlement sortant, Sharif Hassan Sheikh Adan, brigue cette fois le poste de président de la République et il n'est donc pas candidat à sa succession.
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