Les marins argentins coincés dans le port de Tema, au Ghana, depuis trois semaines, à cause d'une vieille querelle de dette entre Buenos Aires et un fonds spéculatif basé aux Iles Caïman, sont "libres de partir", a déclaré mardi un responsable ghanéen.
"Oui l'équipage est libre de partir.Ils ne font pas l'objet d'un mandat d'arrêt, c'est uniquement le navire qui est retenu", a déclaré à l'AFP le ministre ghanéen des Affaires étrangères, Fritz Baffour.
"Nous avons reçu notification d'organiser le départ de l'équipage du Libertad.Nous attendons certains documents pour commençer le processus de départ", a déclaré de son côté un responsable du port de Tema, près de la capitale ghanéenne Accra.
Le navire-école Libertad, retenu depuis le 2 octobre à Tema, avec près de 300 marins à bord, pour la plupart Argentins, a été saisi à la demande du fonds spéculatif NML qui réclame à Buenos Aires une dette de plus de 370 millions de dollars (283 millions d'euros).
Le gouvernement argentin, qui a porté l'affaire devant l'ONU, a annoncé lundi le rapatriement prochain de la majeure partie de l'équipage du Libertad, par un vol de la compagnie Air France spécialement affrété.
Le ministère argentin des Affaires étrangères a indiqué que les marins évacués du Ghana devaient arriver en Argentine mercredi à 2Oh00 (23h00 GMT).
Selon l'Argentine, la décision du Ghana de retenir le navire viole les traités internationaux.Pour Accra, en revanche, il s'agit d'une décision de la justice, qui est indépendante.
L'Argentine s'était déclarée le 23 décembre 2001 en défaut de paiement, le plus important de l'histoire, 100 milliards de dollars (75 milliards d'euros), et avait écarté toute négociation avec ses créanciers.
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