L'attaque de Birao, principale ville du nord de la Centrafrique, lundi par des rebelles a fait au moins trois morts selon un premier bilan donné mardi à l'AFP par un responsable militaire centrafricain à Birao.
"Nous avons enregistré une perte dans nos rangs à l'issue des combats d'hier.On a dénombré également un mort du côté des assaillants, ainsi qu'un mort parmi les jeunes des groupes d'autodéfense", a-t-il déclaré sous couvert de l'anonymat.
"Devant les fréquentes attaques des groupes armés contre la ville, les jeunes se sont constitués en groupe d'autodéfense.Ils sont armés par la population pour la défendre, et pour appuyer les forces de défense et de sécurité dans de pareils cas", a-t-il dit.
"Il faut noter que lors des combats qui se sont déroulés en dehors de la ville au moment où les Faca (forces armées centrafricaines) poursuivaient les assaillants, il a dû y avoir d'autres victimes parmi ces derniers", a-t-il ajouté.
Le militaire a précisé qu'il y avait "quelques blessés civils, probablement par balles perdues (...) mais le bilan en ce qui concerne les blessés n'est pas exhaustif".
Birao a été attaquée tôt lundi matin par des rebelles qui seraient des dissidents du Mouvement des libérateurs centrafricains pour la justice (MLCJ), d'après l'armée et un groupe rebelle.Un chef rebelle d'un autre groupe, la Convention des patriotes pour la justice et la paic (CPJP), avait affirmé avoir pris la ville.
L'armée centrafricaine a assuré lundi après-midi avoir chassé les rebelles et repris le contrôle de la ville.
Outre les Faca, Birao accueille environ 300 hommes de la Mission des Nations unies en République centrafricaine et au Tchad (Minurcat) ainsi que plusieurs représentations d'ONG d'aide aux milliers de déplacés et réfugiés de la région, frontalière du Darfour (ouest du Soudan).
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