Le procès des auteurs du rapt de trois Espagnols fin novembre 2009, dont deux sont toujours détenus par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), a débuté mardi devant la cour criminelle de Nouakchott, en présence de quatre accusés sur onze, a constaté l'AFP.
"Au nom d'Allah, nous commençons cette session" a déclaré le président de la cour, Kheyi Ould Mohamed, entouré de ses quatre collaborateurs, deux jurés et deux assesseurs.
Un Malien de 52 ans, surnommé "Omar le Sahraoui", de son vrai nom Omar Sid'Ahmed Ould Hamma, fait figure de principal accusé dans cette affaire.
Il avait été arrêté en février par un commando des forces de sécurité mauritanienne à la frontière avec le Mali, dans une région désertique.
"Le Sahraoui" aurait enlevé lui-même les trois Espagnols sur la route reliant la capitale Nouakchott à Nouadhibou (nord), en compagnie de deux autres hommes de nationalité malienne, jugés par contumace, selon les autorités mauritaniennes.
Selon le parquet, les auteurs du rapt étaient "des mercenaires loués par l'un des émirs d'Aqmi", en l'occurrence l'Algérien Mokhtar Belmokhtar alias Belawar, et ils avaient "été payés pour ce service".
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