Un grand nombre des 5.400 salariés en grève de la mine d'or de Kusasalethu près de Carletonville (sud-ouest de Johannesburg), exploitée par Harmony, est retourné au travail jeudi matin peu avant l'expiration de l'ultimatum que leur avait lancé leur employeur sous peine de licenciement, a indiqué une porte-parole du groupe minier sud-africain.
Mardi, Harmony, numéro cinq mondial de l'or, avait menacé les grévistes de les licencier s'ils ne retournaient pas au travail ce jeudi à 06H00 heure locale (04H00 GMT)."Ceux qui ne se présenteront pas au travail d'ici là seront licenciés", avait prévenu la direction, imitant ainsi les groupes Gold One, Gold Fields et AngloGold Ashanti qui ont lancé, avec succès, des ultimatums similaires pour mettre fin aux grèves.
"Nous sommes satisfaits de voir qu'un grand nombre des salariés sont retournés à la mine mais nous ne savons pas exactement combien à ce stade", a dit la porte-parole Marian van der Walt, sans donner de chiffre exact.
"Comme nous leur avons demandé de retourner tous à la mine (à une heure précise) et non par équipe (de travail), il y a des milliers de personnes là-bas en ce moment", a souligné la porte-parole.
Le site de Kusasalethu est paralysé par une grève sauvage depuis le 2 octobre.
L'Afrique du Sud est touchée depuis début août par une vague de grèves sauvages qui a démarré de façon sanglante à la mine de platine de Marikana (nord) avant de s'étendre à des mines d'or, de chrome, de diamant ou de charbon.
Le cas des mines d'or est particulier car la plupart des mines sud-africaines sont liées par un accord de branche négocié par le Syndicat national des mineurs (NUM) et valable jusqu'en juin 2013.La Chambre des mines (patronat) a proposé une série de primes et promotions en attendant, dont bénéficieront les grévistes reprenant le travail.
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