Le roi des Belges Albert II a vanté mardi les perspectives d'"un nouveau partenariat franc et constructif" entre son pays et la République démocratique du Congo (RDC), après la commémoration en sa présence du 50e anniversaire de l'indépendance de l'ex-colonie belge.
Se disant très "touché" de "l'accueil si chaleureux" réservé à son épouse, la reine Paola, et à lui-même à Kinshasa le 30 juin, Albert II a exprimé son "admiration" pour le "peuple jeune et vivant" de la RDC, dans son discours radiotélévisé traditionnel à la veille de la fête nationale belge.
Le souverain a souligné que le gouvernement belge a "pu proposer aux autorités congolaises un nouveau partenariat franc et constructif, axé sur les besoins de la population congolaise et soutenant les nouvelles institutions que le Congo s'est données démocratiquement".
"Notre espoir", a-t-il poursuivi, "est qu'un tel partenariat entre nos pays puisse contribuer à consolider la paix en Afrique centrale qui a tellement souffert."
Les propos amicaux d'Albert II, dans un discours auquel le Premier ministre a donné par principe son aval, succèdent à une nouvelle brève polémique entre les deux capitales, promptes depuis 1960 à monter le ton l'une envers l'autre.
L'ancien ministre des Affaires étrangères Karel De Gucht avait ainsi causé une énième brouille en 2008 en critiquant la corruption des élites congolaises.Kinshasa avait alors rappelé son ambassadeur en Belgique.
Les deux pays ont depuis normalisé leurs relations.
Mais la révélation par la presse belge de diamants offerts à la reine des Belges, lors de son séjour à Kinshasa, a provoqué l'embarras.
Le porte-parole congolais, Lambert Mende, a aussi dénoncé le "persiflage" du Premier ministre belge Yves Leterme, venu à Kinshasa avec Albert II et qui avait critiqué l'argent dépensé pour le défilé de l'armée congolaise le 30 juin, au regard de la "misère" des Congolais.
Les relations "de colonisateur à colonisé, c'est terminé !", a-t-il lancé.
Des déclarations que le ministre belge de la Coopération Charles Michel a en retour jugées "extrêmement inadéquates".
Le tout a fait craindre une nouvelle fâcherie, mais les deux pays semblent visiblement préférer l'apaisement.
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