La principale dirigeante de l'opposition sud-africaine s'est vue refuser dimanche la visite de la résidence privée du président Jacob Zuma qui est au centre d'une polémique en raison de sa rénovation, sur fonds publics, pour un montant de 29 millions de dollars, selon un journaliste de l'AFP sur place.
La police a mis en avant des raisons de sécurité pour refuser à Hellen Zille, dirigeante de l'Alliance Démocratique (DA) et sa délégation de six membres, le passage en direction de la résidence privée de M. Zuma, selon le journaliste de l'AFP.
La délégation de l'opposition voulait inspecter les coûteux travaux de rénovation effectués dans cette résidence, située à Nkandla, le ville natale de Jacob Zuma, au nord de la province du Kwazulu-Natal.
Des sympathisants du Congrès National Africain (ANC, au pouvoir) ont formé une chaîne humaine près de la résidence, faite de plusieurs maisons modernes bâties sur le modèle des huttes zoulou de forme ronde.
La police a empêché une groupe de plusieurs centaines de membres de l'ANC de charger en direction de la délégation de Mme Zille, alors que d'autres se couchaient sur la route pour lui interdire d'approcher en voiture.
Des militants de l'ANC avaient promis de défendre la maison de Jacob Zuma et avaient commencé à arriver à Nkandla dès dimanche matin pour manifester.Près d'un millier d'entre eux se tenaient à environ cinq cents mètres de sa propriété, selon un journaliste de l'AFP.
Des policiers en tenue anti-émeute patrouillaient dans ce gros village, majoritairement zoulou, ethnie à laquelle appartient lui-même M. Zuma, et un hélicoptère survolait le secteur.
L'Alliance démocratique réclame plus de transparence concernant les travaux réalisés dans cette propriété située dans la zone rurale de Nkandla et souligne que "s'agissant d'une résidence privée", elle est "opposée à un financement par des fonds publics pour cette maison".
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