Hier mardi 13 novembre 2012 la conférence de presse sur la planification familiale s'est tenue au Centre d'Accueil de la Presse à Paris, sous l'égide du Dr Yves Bergevin Senior Maternal Health Advisor Coordinator, Maternal Health Thematic Fund, TD, avec Mme Caroline de HAAS Conseiller en charge des politiques Féministes au cabinet de la ministre Najat_Vallaud-Belkacem, chargée du Ministère des Droits des femmes et porte-parole du gouvernement Cette conférence avait pour but de parler, non seulement de l'accès à la planification familiale à 120 millions de femmes dans 69 pays d'ici 2020, mais aussi d'appuyer les pays les plus pauvres. Le titre « oui au choix non au hasard » n'est pas fortuit, la planification est un droit pour tout un chacun, pour toutes les femmes de faire de son corps ce qu'elles veulent. Aujourd'hui 222 millions de femmes n'ont pas accès au planning familiale ; utiliser une contraception peut contribuer à diminuer la mortalité maternelle. Selon le Dr Yves Bergevin : « aucun risque n'est plus grand que la mortalité maternelle ». La mission d'UNFP(le Fond des Nations Unies pour la Population) gravite au tour de trois axes_ Planification familiale un droit humain fondamental_ Planification familiale un meilleur investissement humain, positif pour les entreprises, faire avancer les sociétés un enjeu positif _ Cléf pour l'application de tous les autres droits, intégrer l'égalité entre Homme et Femme. Rendre la planification familiale volontaire accessible à tous, dans des pays en développement réduirait les coûts des soins de santé maternelle et néonatale de 11,3 milliards de dollars par an. C'est ce que constate l'�?tat de la population mondiale 2012 publié par l'UNFPA, le Fonds des Nations Unies pour la population.L'amélioration de l'accès à la planification familiale constitue, de façon démontrée, un bon investissement économique. Un tiers de la croissance économique des « tigres asiatiques » a été attribué à une évolution démographique dans laquelle le nombre d'adultes générant un revenu a dépassé celui des personnes à leur charge. Cette évolution, lit-on dans le rapport, est une conséquence de la planification familiale qui a eu pour effet d'accroître la productivité et d'impulser le développement économique de la région.Selon les projections d'une étude récente, si au cours des vingt années à venir le taux de fécondité diminuait simplement d'un enfant par femme au Nigéria, l'économie du pays augmenterait d'au moins 30 milliards de dollars.Les avantages ne sont pas seulement économiques. Le rapport constate que parmi les coûts qui résultent du non-respect du droit à la planification familiale figurent la pauvreté, l'exclusion, la mauvaise santé et l'inégalité des sexes. Au Malawi, par exemple, la non-prise en compte des besoins des adolescents et des jeunes en matière de santé sexuelle et reproductive a contribué aux taux élevés de grossesses non désirées et d'infection par le VIH. Aux �?tats-Unis, indique le rapport, la maternité chez les adolescentes réduit de jusqu'à 10 % la probabilité de l'obtention de leur diplôme de fin d'études secondaires.Mais le rapport constate cependant que les ressources financières en faveur de la planification ont diminué et que l'emploi des contraceptifs est resté essentiellement inchangé. En 2010, les contributions accordées par les pays donateurs pour les services de santé sexuelle et reproductive dans les pays en développement ont enregistré un déficit de 500 millions de dollars par rapport aux montants attendus. Durant ces dernières années, la prévalence de la contraception n'a augmenté au niveau mondial que de 0,1 % par an.
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