Centrafrique: incertitude sur la date des négociations entre rebelles et pouvoir

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LIBREVILLE (AFP) - (AFP)

 Aucune date n'était encore fixée samedi pour le début des pourparlers entre coalition rebelle du Séléka et pouvoir centrafricain, au lendemain de l'annonce par la Communauté économique des Etats d'Afrique centrale (CEEAC) d'un "dialogue sans conditions et sans préalables".

"Les ministres des affaires étrangères de la CEEAC se rencontreront à nouveau le 3 janvier, et c'est à ce moment là qu'ils donneront une date pour la rencontre (entre rebelles et pouvoir) à Libreville", au Gabon, a affirmé à l'AFP le chargé de communication de la CEEAC Placide Ibouanga.

Le secrétaire général de la CEEAC Guy-Pierre Garcia, arrivé jeudi en Centrafrique en mission de médiation, a déclaré vendredi soir que le dialogue aurait lieu "à Libreville sans délai (...) Personne n'a posé de conditions: ni les Présidents (des Etats d'Afrique centrale), ni les gouvernements, ni les rebelles, ni les politico-militaires (ex rebelles), ni l'opposition (centrafricaine)".

Vendredi, les ministres de Affaires étrangères de la CEEAC, réunis à Libreville, ont également annoncé le déploiement d'un contingent supplémentaire "d'interposition" de la Force multinationale d'Afrique centrale (FOMAC) face à la progression de la rébellion du Séléka qui menace à présent Bangui.

 "La date d'arrivée d'un nouveau contingent (de la Fomac en Centrafrique) dépend des chefs d'Etats.La proposition a été fait hier par les ministres, il appartiens maintenant aux présidents de décider la mise à disposition d'éléments", a précisé M. Ibouanga samedi.

Vendredi, malgré l'annonce de pourparlers imminents, l'armée centrafricaine a tenté de reprendre Bambari (centre), ville stratégique occupée par le Séléka depuis dimanche

La rébellion du Séléka, qui a repris les armes le 10 décembre, réclame notamment le "respect" d'accords de paix signés entre 2007 et 2011 avec le pouvoir.

Après une progression fulgurante dans le pays, le Séléka, qui n'a rencontré que peu de résistance, s'est toujours dit prêt au dialogue de Libreville, refusant toutefois de quitter les villes occupées comme l'exigeait la CEEAC, et continuant à avancer.

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