Les trois médecins assassinés dans la nuit de samedi à dimanche au Nigeria étaient sud-coréens, et non chinois, a rectifié dimanche le chef de la police de l'Etat de Yobe.
"De nouvelles investigations ont montré que les victimes étaient des ressortissants sud-coréens, et non chinois, contrairement à ce qui avait été annoncé précédemment.Il s'agit de docteurs de Corée du Sud", a déclaré à l'AFP le chef de la police de l'Etat de Yobe, Sanusi Rufa'i.
Les trois médecins ont été égorgés à leur domicile par des assaillants non-identifiés à Potiskum, ville située dans la région instable du nord-est du Nigeria, en proie à de fréquentes attaques meurtrières d'un groupe islamiste radical, Boko Haram.Des habitants ont découvert les victimes dimanche matin.
Un officier supérieur de l'armée nigériane a confirmé à l'AFP que les trois victimes étaient bien des Sud-Coréens.
"Je suis sûr que ces hommes étaient des Sud-Coréens", a-t-il dit.
Les autorités sud-coréennes à Séoul, contactées par l'AFP, n'ont toutefois pas pu confirmer la nationalité des victimes, indiquant que des vérifications étaient en cours.
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