L'effondrement d'un immeuble en construction, mardi, à Nyagatare dans le nord du Rwanda, a fait au moins trois morts, selon un premier bilan provisoire, et plusieurs personnes étaient présumées encore ensevelies, leur nombre variant selon les sources.
Un premier bilan provisoire fait état de trois morts et 21 blessés retrouvés, a d'abord brièvement indiqué à l'AFP le porte-parole de la police, Theos Badege.
Puis, dans un SMS envoyé dans la soirée à la presse, M. Badege a précisé que 36 personnes se trouvaient dans le bâtiment quand il s'est effondré et que quatre personnes seulement étaient toujours sous les décombres.
"Trente-six personnes dans le bâtiment, 3 morts, 21 personnes hospitalisées, huit sorties de l'hôpital, quatre toujours coincées, les opérations de secours continuent", a écrit le chef de la police dans ce SMS.
Cependant, le bureau du porte-parole du gouvernement avait plus tôt indiqué à l'AFP que "selon les autorités locales, il y avait environ 50 personnes sur les lieux" quand l'immeuble s'est effondré, en déduisant qu'environ 25 personnes pouvaient encore se trouver sous les décombres.
En fin d'après-midi, la ministre chargée de la gestion des catastrophes, Séraphine Mukantabana avait elle évoqué la possibilité qu'une centaine de personnes se soient retrouvées ensevelies au moment de la catastrophe, parlant "d'informations provisoires", dans l'attente "de chiffres précis".
"L'immeuble qui s'est effondré faisait quatre étages, et était situé à Nyagatare, en bord de route, c'est pourquoi cela a touché autant de gens", avait-elle expliqué à l'AFP.
Dans un communiqué, la police rwandaise a précisé que l'immeuble s'était effondré à 15H00 (13H00 GMT).
"De concert avec les Forces de défense rwandaises, la police a sécurisé le site et mène actuellement une intensive opération de secours", a-t-elle poursuivi.
"Nous ne pouvons confirmer dans le détail les raisons de l'effondrement de l'immeuble, mais cela fera l'objet d'une enquête (...) qui commencera dès que les opérations de secours seront terminées", a ajouté la police dans ce communiqué.
Selon le bureau du porte-parole du gouvernement, cet immeuble devait abriter des petits commerces.Le gros oeuvre était terminé, les ouvriers attaquant les peintures quand le bâtiment s'est effondré, selon la même source.
Aucun autre détail n'était disponible dans l'immédiat.
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