Des policiers égyptiens ont fermé vendredi le terminal de Rafah, entre l'Egypte et la bande de Gaza, pour protester contre l'enlèvement de plusieurs collègues, ont indiqué à l'AFP des témoins et une source de sécurité.
Sept membres des forces de l'ordre --trois policiers et quatre soldats-- ont été enlevés jeudi par des hommes armés réclamant la libération d'un groupe de prisonniers détenus dans un poste de police dans le Nord-Sinaï, selon les médias officiels.
Les policiers enlevés travaillaient au point de passage de Rafah, a affirmé une source de sécurité.
Vendredi, les policiers en charge du terminal l'ont fermé, installant des chaînes autour du portail, selon des témoins et la source de sécurité.
Le président Mohamed Morsi a tenu jeudi une réunion de crise avec ses ministres de la Défense et de l'Intérieur après l'enlèvement des policiers et des soldats dans le Sinaï.
Les services de sécurité égyptiens sont de leur côté en contact avec les ravisseurs, via des médiateurs, pour négocier leur libération, selon les médias officiels.
Le Sinaï connaît une vague de prises d'otages, qui ne durent généralement pas plus de 48 heures, depuis le soulèvement qui a chassé du pouvoir le président Hosni Moubarak début 2011 et qui a déstabilisé les services de sécurité.
Les ravisseurs sont en général des Bédouins qui veulent échanger leurs otages contre des proches emprisonnés.
Des militants islamistes ont profité de la situation pour utiliser le Sinaï comme tremplin pour des attaques de plus en plus audacieuses contre les forces de sécurité, contre un gazoduc important pour l'exportation ainsi que contre le pays voisin, Israël.
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