Les familles des quatre otages français retenus au Sahel depuis 1.000 jours sont divisées sur l'opportunité de la plainte qui a été déposée vendredi à Paris par le père et le frère de l'un d'eux, Pierre Legrand.
Cette plainte vise à obtenir des informations sur sa détention et à dénoncer de possibles manquements à la sécurité d'Areva et d'une filiale de Vinci, son employeur.
Thierry Dol, Daniel Larribe, Pierre Legrand et Marc Féret ont été enlevés le 16 septembre 2010 au Niger par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
Interrogé samedi matin par l'AFP, Frédéric Cauhapé, beau-frère de Marc Féret, a assuré que cette plainte n'était pas portée "par l'ensemble de la famille Legrand".Il a ajouté que les "autres familles sont mobilisées actuellement uniquement pour les ramener", ajoutant : "chaque chose en son temps, on verra plus tard pour établir les responsabilités".
Pour autant, Frédéric Cauhapé a dit que les autres familles ne "condamnaient pas la démarche" de la famille Legrand.
Peu après, lors d'une conférence de presse tenue à Paris au cabinet de Me Olivier Morice, Alain Legrand, le père de Pierre, a dit qu'il était "très important d'avoir des réponses précises" sur les responsabilités des employeurs dans les mesures de protection prises avant les enlèvements.
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