Des proches de Pierre Legrand, l'un des Français détenus par Al-Qaïda, ont exigé un retour rapide des otages du Sahel, refusant de se contenter de déclarations du président François Hollande dimanche selon lesquelles ils sont toujours "vivants".
"Qu'on nous dise qu'ils soient en vie c'est bien, mais ce qu'on veut c'est qu'ils rentrent.On veut qu'ils soient là, c'est urgent", à déclaré à l'AFP Mireille Blain, porte-parole de proches de Pierre Legrand.
Réagissant également aux propos de M. Hollande selon lesquels la France est "toujours à la recherche de contacts" pour faire libérer les otages, Mme Blain a encore estimé que "c'est du langage.Ce qu'on veut, ce n'est pas qu'ils cherchent des contacts, c'est qu'ils les trouvent".
"On ne va pas leur apprendre leur boulot", a-t-elle ajouté.
Les proches de Pierre Legrand, enlevé le 16 septembre 2010 sur le site Areva d'Arlit, au nord du Niger, avec trois autres Français (Daniel Larribe, Thierry Dol et Marc Ferret), ont régulièrement accusé les autorités françaises de ne pas suffisamment se mobiliser pour leur libération.
Samedi, au millième jour de leur enlèvement, plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées dans plusieurs villes de France pour réaffirmer leur soutien aux familles des quatre otages et déplorer le silence et "l'inaction" des autorités.
Interrogé dimanche à Doha sur les affirmations samedi d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) selon lesquelles ses huit otages européens, dont cinq Français, sont en vie, M. Hollande a assuré avoir "toute raison de penser" qu'ils sont effectivement "vivants", ajoutant que la France poursuivait ses efforts pour les libérer.
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