Une dirigeante locale du grand syndicat minier NUM a été tuée par balles lundi à la mine de Marikana, en Afrique du Sud, un an après la mort de 34 mineurs grévistes tués par la police lors d'une fusillade, a indiqué un porte-parole du syndicat.
"Ce matin (lundi), elle a été mortellement touchée non loin de nos locaux", a déclaré à l'AFP le porte-parole du NUM Lesiba Seshoka.Le massacre de 2012 avait fait suite à une flambée de violences inter-syndicales qui avait fait au moins dix morts à l'époque.
Depuis un an, les meurtres de syndicalistes se sont multipliés autour de la mine de platine, exploitée par Lonmin.
La rivalité oppose le NUM, le grand syndicat minier proche de l'ANC au pouvoir, et un nouveau syndicat en croissance rapide, Amcu, qui reproche au NUM ses compromissions et prône un syndicalisme beaucoup plus radical.
Sur les lieux du crime, le corps de la victime était toujours visible vers 14H00 (12H00 GMT), recouvert d'une couverture, quatre heures après le meurtre.Des policiers en uniforme avaient bouclé le secteur et procédaient aux relevés d'usage.
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