La nuit a été calme au Mozambique, après de nouveaux heurts dans la capitale mais aussi en province vendredi, troisième jour d'émeutes contre la vie chère au cours desquelles dix personnes ont été tuées et 400 blessées.
Dans Maputo où trois policiers ont été blessés vendredi, les signes des violentes protestations étaient toujours visibles samedi.Les débris de barricades ont été repoussés sur les trottoirs et des véhicules calcinés témoignaient des heurts des jours passés.La police, en équipements anti-émeutes, patrouillait la ville.
Les automobilistes cherchaient désespérément de l'essence tandis que l'argent liquide commençait à manquer dans les distributeurs, après la paralysie économique des trois jours d'émeutes.
Trois policiers ont été blessés vendredi dans la capitale, lors de heurts avec des manifestants qui leur ont jeté des pierres, a indiqué samedi le porte-parole de la police de la capitale, Arnaldo Chefo.
Des protestataires s'étaient réunis dans les faubourgs pauvres de Benfica et Hulene, dressant des barricades de pneus enflammés, a raconté M. Chefo.
"Lorsque nous avons tenté de les arrêter, des manifestants ont jeté des pierres et d'autre objets sur les policiers", a-t-il dit à l'AFP.
Les forces de l'ordre ont fait usage de balles réelles lorsque les balles de caoutchouc ont été épuisées, "mais seulement pour disperser les gens", a ajouté le porte-parole.
Une fois ces échauffourées contenues, aucun nouvel incident n'est venu troubler la nuit de vendredi à samedi à Maputo, a-t-il ajouté.
"Le nuit a été très, très calme", a confirmé le porte-parole de la Croix-rouge mozambicaine, Americo Ubisse.
"La situation est restée calme" également à Chimoio (centre), à 750 km au nord de Maputo, où six personnes avaient été blessées vendredi dans les premières manifestations rapportées en dehors de la capitale, selon la police provinciale.
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