Les Guinéens votaient samedi matin pour des élections législatives attendues depuis près de trois ans dans le pays, pour mettre fin à une transition agitée, ont constaté des journalistes de l'AFP à Conakry.
Les opérations de vote, qui sont censées se dérouler de 08H00 à 18H00 locales (et GMT), avaient commencé en certains endroits de Conakry, la capitale, bien avant l'heure prévue, notamment dans les quartiers de Sandervalia (centre-ville) et à Ratoma (banlieue), selon des journalistes de l'AFP.
"Les électeurs étaient prêts et le matériel disponible, on ne pouvait pas attendre", a expliqué Ibrahima Sory Yansané, président d'un bureau de vote du centre installé à l'école Federico Mayor de Sandervalia.
Il a fait état de confusion dans l'horaire d'ouverture communiqué par certaines autorités électorales, "tantôt 07H00, tantôt 08H00".
A 07H30, environ 10 électeurs avaient déjà voté dans son bureau de vote, devant lequel étaient affichées des listes d'électeurs.Une affluence moyenne était notée dans le centre de vote de l'école Federico Mayor , où étaient visibles des membres de la force de sécurisation des élections.
A Ratoma, l'affluence était plus grande au centre de vote de l'école primaire publique Simbaya 1, où les opérations de vote ont également débuté avant l'heure dans certains bureaux.
"Nous avons commencé avant l'heure, parce qu'il y a risque de débordement (dépassement des horaires prévus)" en raison de l'affluence des électeurs, a expliqué le président d'un bureau de vote qui a requis l'anonymat.
"Il y a des électeurs qui sont là depuis 06H00, alors que les bureaux ne devaient ouvrir qu'à 08H00", a-t-il ajouté.
Plus de cinq millions d'électeurs sont appelés aux urnes pour ce scrutin, sur un seul tour, qui doit permettre de désigner les 114 députés de l'Assemblée nationale.
Ces législatives devaient être organisées dans les six mois suivant l'investiture, en décembre 2010, d'Alpha Condé, devenu le premier président démocratiquement élu de Guinée, après deux ans de transition agitée sous la coupe de militaires putschistes.Mais elles ont été repoussées plusieurs fois, en raison d'absence de consensus entre pouvoir et opposition.
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