Les racines du mal togolaisLe 27 avril 1960, Sylvanus Olympio, le premier président du Togo, entama son discours de proclamation de l'indépendance de son pays, avec ces mots : « - Sentinelle, que dis-tu de la nuit ?- La nuit est longue, mais le jour vient, répond la sentinelle. » Le 14 janvier dernier, le Togo commémorait le 50e anniversaire de la disparition de cet homme dont la figure demeure indissociable de la lutte pour l'indépendance et l'émancipation dans ce pays devenu un cas à part en Afrique de l'Ouest. Un pays en marge de la marche de l'histoire, figé dans les pratiques du passé, imperméable à la démocratie, alors même que tous ses voisins s'appliquent à parachever les processus de démocratisation. Comment expliquer la dramatique persistance du sous-développement au Togo, comme aux premières heures de l'indépendance ? Comment expliquer que l'exil soit devenu le choix de plusieurs Togolais, souvent accueillis dans les pays voisins et aussi ailleurs à travers le monde ? Pour comprendre les racines du mal togolais, Le Grand Débat reçoit un grand témoin de l'histoire de ce pays, un doyen du militantisme panafricain, Tétévi Godwin Tété, ancien fonctionnaire international des Nations Unies, et auteur de plusieurs ouvrages sur l'histoire du Togo. Invité :Tétévi Godwin Tete-Adjalogo, Historien togolais et essayiste. Ancien fonctionnaire des Nations Unies. Dernier ouvrage paru : « Autopsie du développement pernicieux, le cas du Togo », aux éditions L'Harmattan.Débatteur Polémiste invité :Makaïla Nguebla, Journaliste et Blogueur Blog : makaila.over-blog.com
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