La France appelle "à l'apaisement" en Guinée où les violences sont "inacceptables", a déclaré lundi le chef de la diplomatie française, Bernard Kouchner, qui a téléphoné aux deux candidats au deuxième tour de l'élection présidentielle, Cellou Dalein Diallo et Alpha Condé.
Ceux-ci "m'ont réitéré leur détermination à honorer le Protocole de Ouagadougou, à appeler leurs sympathisants au calme et à accepter le résultat des urnes", précise dans un communiqué le ministre.
Il a précisé les avoir "appelés à l'apaisement et au respect de la lettre et de l'esprit du Protocole de Ouagadougou qu'ils ont signé" le 3 septembre au Burkina Faso et qui visait à une élection sans violences, ajoute-t-il.
"Les derniers événements survenus en Guinée ont montré qu'à l'approche du deuxième tour de scrutin, le processus électoral est plus que jamais soumis à des tensions et des violences inacceptables dans une compétition électorale", souligne aussi le ministre.
Au cours du week-end, des violences électorales ont fait un mort et 50 blessés et, pour prévenir de nouveaux incidents avant le second tour le 19 septembre, le gouvernement a décidé dimanche de suspendre pendant au moins 24 heures toutes les manifestations de rue.
La présidentielle en Guinée est le premier scrutin libre jamais organisé dans cette ex-colonie française qui, depuis son indépendance en 1958, n'a connu que des régimes dictatoriaux, civil ou militaire.
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