Un expert des Nations unies pour le Soudan, Mohammed Chande Othman, a jugé "essentiel" vendredi que les autorités soudanaises "fassent respecter les principes des droits de l'homme" pour assurer le déroulement "pacifique et crédible" du prochain référendum au Sud-Soudan.
Présentant son rapport devant le Conseil des droits de l'homme à Genève, l'expert, un juge tanzanien, a estimé que le Soudan se trouve "à un moment critique de son histoire avec le référendum sur l'autodétermination du Sud-Soudan dans moins de quatre mois".
Il s'est ainsi déclaré "troublé" par la violence et les violations des droits de l'homme généralisées au Sud-Soudan", notamment après les dernières élections, citant entre autre "la violence contre les civils exercée par le SPLA".
Les Sud-Soudanais doivent participer le 9 janvier à un référendum au cours duquel ils auront à choisir entre leur indépendance et le maintien de l'unité avec le reste du Soudan.
"Assurer un environnement pacifique et propice pour que les gens du Sud-Soudan puissent faire leur choix librement et en sécurité constituera un défi majeur" a ajouté Mohammed Chande Othman.
"J'espère, a-t-il dit, que la communauté internationale s'investira et soutiendra le Soudan dans ce but", estimant "prématuré" un "désengagement du Conseil des Droits de l'Homme".
Le renouvellement du mandat d'un expert indépendant sur la situation des droits de l'homme au Soudan est en effet à l'ordre du jour de la 15e session du Conseil qui se tient à Genève jusqu'à fin septembre.
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