Centrafrique: "pas de raisons particulières" d'envoyer des renforts, selon Le Drian

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La Teste-de-Buch (France) (AFP)

Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a estimé mardi qu'il n'y avait "dans l'état actuel des choses","pas de raisons particulières" d'envoyer des renforts en Centrafrique, où 1.600 soldats français sont engagés depuis début décembre, et qu'un point sera fait "début février".

"Il faudra d'abord apprécier la situation lorsque la Misca (la force africaine déployée sur place, ndlr) sera arrivée à son plein déploiement, ce qui n'est pas encore le cas", a-t-il dit à la presse lors d'une visite de la Base aérienne 120 de Cazaux, à La-Teste-de-Buche (Gironde), ajoutant: "dans l'état actuel des choses, il n'y a pas de raisons particulières d'envoyer des renforts" à Bangui.

"On appréciera la situation au début du mois de février (...) La Misca devra être absolument opérationnelle dans ces délais-là", a ajouté M. Le Drian.

Mi-décembre, des soldats du 3e Régiment de parachutistes d'infanterie de marine (RPIMa) de Carcassonne sont partis mi-décembre pour le Cameroun pour y être prépositionnés "comme renfort éventuel" pour la Centrafrique, avait annoncé le régiment.

"Pour l'instant, la participation française est forte : 1.600 hommes, c'est un chiffre important.La Misca (...) est aux environs de 4.000 (soldats), nous avons commencé des patrouilles mixtes et nous avons commencé la sécurisation, parties de quartiers par parties de quartiers, sur Bangui", a poursuivi M. Le Drian.

Il a rappelé s'être rendu "il y a trois jours" à Bangui , pour "la deuxième fois depuis trois semaines".Il s'y est notamment entretenu avec le général Francisco Soriano, qui dirige l'opération française Sangaris, et le général gabonais Jean-Marie Michel Mokoko, à la tête de la Misca.

Cette visite en Gironde du ministre de la Défense, initialement prévue le 16 décembre, avait été reportée après le décès de deux soldats français en Centrafrique.

M. Le Drian a passé la journée à la BA 120, où il s'est entretenu avec les personnels de la base, militaires et civils, lors de trois tables rondes.

Installée près du bassin d'Arcachon, la BA s'étend sur 5.600 hectares où travaillent environ 2.120 personnes.Elle abrite un escadron d'hélicoptères, un centre d'expérimentation et d'instruction au tir aérien, un centre de formation pour pilotes de chasse ainsi qu'un centre d'essais en vol.

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