Areva dit n'avoir "jamais refusé" l'aide du Niger

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PARIS (AFP)

Areva a affirmé lundi n'avoir "jamais refusé" une aide du Niger, mais reconnu qu'il y avait "sans doute eu un ensemble de complicités, de défaillances" lors de la prise d'otages de cinq Français et deux Africains travaillant pour le groupe et son sous-traitant Satom.

"Nous n'avons jamais refusé aucune aide d'aucune sorte", a déclaré un porte-parole d'Areva, Jacques-Emmanuel Saulnier, sur Europe 1.

Dimanche soir, le porte-parole du gouvernement nigérien, Laouali Dan Dah, avait affirmé de son côté que Niamey avait proposé "il y a moins de deux mois" à Areva "de prendre en charge la sécurité de ses agents" mais que le groupe français avait préféré employer des "agents privés pas armés".

"Il ne peut pas y avoir de polémique avec le gouvernement du Niger parce que ce qui est en place en matière de sécurité, ça l'est dans le cadre d'un accord passé avec les autorités du Niger", a expliqué le porte-parole d'Areva sur France Info.

"Il y un système, pyramidal d'une certaine manière, qui fait l'objet d'un accord avec les autorités du Niger, qui est rapporté aux autorités françaises.Il y a un accord cadre, Areva ne fait pas ce qu'il veut", a-t-il souligné.

"Le Niger c'est un Etat souverain.Dans ce pays comme dans les autres, nulle part dans le monde nos gardes ne sont armés.Il y a un dispositif qui est mis en place autour des habitations, des systèmes de gardiennage.Il y a un dispositif autour des installations industrielles, minières en l'occurence.Et puis naturellement, il y a la sécurité de la zone, de la ville d'Arlit de la région", a-t-il encore ajouté.

M. Saulnier avait auparavant reconnu "sans doute un ensemble de complicités, de défaillances" dans la protection des expatriés à Arlit, au nord du Niger, lors de l'enlèvement jeudi dernier des otages (un salarié d'Areva, son épouse et cinq employés de Satom, filiale d'un autre groupe français Vinci).

"Il y a sans doute eu un ensemble de complicités, de défaillances, de choses qui n'ont pas fonctionné, pour lesquelles l'enquête rapportera ce qu'il se passe", a-t-il affirmé sur France Info, qui l'interrogeait précisément sur les insuffisances du gardiennage autour des maisons.

Les sept otages kidnappés à Arlit (1.000 km au nord-est de Niamey) sont cinq Français, un Togolais et 

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