Le gouvernement canadien "est au courant" de la situation d'un citoyen canadien retenu en Libye car soupçonné d'espionnage au profit des Etats-Unis, et cherche à obtenir davantage d'informations à ce sujet, a-t-on appris lundi auprès du ministère des Affaires étrangères.
"La mission canadienne à Tripoli travaille de près avec les autorités locales afin d'obtenir un supplément d'information.Elle lui offre les services consulaires requis", a indiqué une porte-parole du ministère, Melissa Lantsman, dans un courriel.
Douglas Oriali, qui détient également les nationalités irlandaise et australienne, a été empêché de quitter la Libye pour "raisons de sécurité", a rapporté lundi le journal libyen Oéa.
Il est soupçonné de collaborer avec les services de renseignements américains "en vue de collecter des informations visant à faire échouer un projet de forage au large de la Libye du groupe pétrolier britannique BP".
Selon le journal, un "responsable libyen de haut rang" a précisé que M. Oriali s'était présenté à son arrivée en Libye comme un archéologue venu en touriste.
Des "sources de l'ambassade" du Canada, citées par le journal, ont affirmé que M. Oriali était retenu dans son hôtel à Tripoli et qu'il avait été interrogé à deux reprises par la sécurité libyenne qui a confisqué son ordinateur portable et son téléphone.
BP avait indiqué fin juillet qu'il comptait démarrer une campagne de forage en eaux profondes au large de la Libye "dans quelques semaines", en vertu d'un accord conclu avec Tripoli en 2007, avant de reporter son projet au deuxième semestre.
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