La délégation s'est aujourd'hui rendue à Bossangoa dans la province d'Ouham au nord-ouest du pays, accompagnée par la Commissaire aux affaires politiques de l'Union africaine, Dr. Aicha L. Abdullahi.
Dans la région de Bossangoa, la délégation a vu des villages entiers brûlés et entendu les villageois témoigner de violations graves des droits de l'homme, notamment de violences sexuelles. Elle a également pu mesurer le degré de perte et de souffrance qu'ont subi les communautés de Bossangoa. Depuis le 5 décembre, les attaques des groupes armés ont forcé des dizaines de milliers de personnes à quitter leurs foyers. Quelque 30 000 personnes sont encore déplacées à l'Ecole Liberté et à l'Evêché.
« Les massacres d'innocents, les pillages et la mise à feu de village entiers doivent cesser. La sécurité doit être rétablie afin que les populations puissent rentrer chez elles et ne plus vivre dans la peur. Ceux qui commettent ces actes de violence ont la responsabilité d'y mettre fin» a déclaré Valerie Amos.
Les agences de l'ONU et leurs partenaires humanitaires continuent d'intensifier leurs activités dans la mesure où la sécurité et l'accès le permettent. Cependant, l'accès aux populations vulnérables continue d'être fortement restreint par les hostilités, les attaques à l'encontre des acteurs et biens humanitaires et les interférences dans les secours d'urgence. La communauté humanitaire appelle également les donateurs à soutenir généreusement les efforts humanitaires en RCA.
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