Elle a aussi été l'occasion de présenter les avancées réalisées en vue de sécuriser davantage le Sahel depuis la réunion inaugurale du Processus à Nouakchott en mars 2013. Comme l'atteste Pierre Buyoya, Chef de la MISAHEL, «le bilan montre que le processus est en marche dans les domaines de l'échange d'information, la coopération transfrontalière, la lutte contre le terrorisme et les crimes organisés ainsi que le renforcement des capacités des pays et des institutions en charge de ces questions »
En effet, pour lutter contre le terrorisme et la criminalité transfrontalière, l'UA compte appuyer les efforts des pays du Sahel. C'est dans cette optique qu'il a été décidé d'élaborer un concept générique pour la mise en place d'unités mixtes et de patrouilles conjointes aux frontières. Les pays du Sahel ambitionnent également d'harmoniser leurs législations en matière d'assistance juridique et d'extradition.
Le Centre Africain d' Etude et de Recherche sur le Terrorisme (CAERT) et l'Unité de Fusion et de Liaison (UFL) qui coordonnent les échanges d'informations à caractère sécuritaire participent au renforcement des capacités des pays concernés, notamment dans le domaine de la lutte contre le terrorisme, la collecte et l'analyse du renseignement. Les attachés de défense et les conseillers en sécurité des pays du Sahel accrédités au Mali sont convenus de se réunir dorénavant au moins une fois par mois.
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