Les parents des 15 écoliers nigérians enlevés lundi au cours de l'attaque de leur bus dans le sud du Nigeria ont entamé des négociations avec les ravisseurs, indique jeudi la presse locale.
La direction de l'école avait déjà entamé des pourparlers avec les ravisseurs, et ce double canal de négociations sème la confusion, affirme dans la quotidien This Day, le commissaire de police de l'Etat d'Abia, Jonathan Johnson.
Ni le commissaire, ni son porte-parole n'étaient joignables jeudi matin.
Le porte-parole de la police nationale Emmanuel Ojukwu a, quant à lui, indiqué qu'il n'avait aucune nouvelle fraîche sur les tentatives de libération par la police des enfants, et qu'il ne pouvait pas confirmer les révélations du journal.
Les ravisseurs ont demandé une rançon de 20 millions de nairas (128.900 dollars, 95.650 euros).
L'enlèvement des écoliers par un groupe armé a eu lieu dans les faubourgs de la ville d'Aba, dans l'Etat d'Abia . Les enfants sont élèves de l'Ecole internationale d'Abayi, sont tous Nigérians et issus de familles plutôt aisées.
Les magasins et les banques de la ville ont été fermés de crainte d'autres attaques.La semaine dernière, les médecins d'Aba étaient en grève en raison de l'enlèvement et du meurtre d'un de leurs collègues.
Le président nigérian Goodluck Jonathan, qui a officialisé sa candidature à la présidentielle prévue en janvier 2011 et cherche à résoudre cette vague d'enlèvements, a condamné ce rapt "absolument inhumain et cruel" et appelé à libérer les victimes.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.