La patronne d'Areva Anne Lauvergeon sera jeudi et vendredi à Niamey et rencontrera le président nigérien Salou Djibo, deux semaines après le rapt de sept expatriés, dont cinq Français, employés par le groupe nucléaire et un sous-traitant, a-t-on appris auprès de la présidence nigérienne.
Mme Lauvergeon s'entretiendra à la présidence jeudi à 17H00 (locales, 16H00 GMT) et vendredi à 18H00 (17H00 GMT) avec le général Djibo, chef de la junte au pouvoir depuis le putsch de février, a-t-on précisé.
Areva, qui ces derniers jours se refusait à indiquer la date de ce déplacement, a confirmé à l'AFP à Paris que sa dirigeante se rendait au Niger jeudi.
Une source proche du dossier précisait mardi que Mme Lauvergeon devait se rendre vendredi à Arlit (nord du Niger) pour y rencontrer des salariés d'Areva et de Satom, une filiale du groupe de travaux publics Vinci.Ni la présidence nigérienne ni Areva n'ont évoqué jeudi cette étape, qui devait être entourée d'importantes mesures de sécurité.
Les sept expatriés, dont un cadre d'Areva et son épouse, tous deux de nationalité française, et cinq employés de Satom (trois Français, un Malgache et un Togolais) ont été enlevés à leur domicile à Arlit dans la nuit du 15 au 16 septembre.
Leur enlèvement a été revendiqué par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), avec lequel les autorités françaises se sont déclarées prêtes à négocier.
Selon plusieurs sources, les sept otages sont détenus aux confins des déserts malien et algérien, dans une zone appelée le Timétrine.
Areva, qui a lancé un audit interne sur la sécurité de son site d'Arlit et les circonstances de l'enlèvement, a été accusée d'avoir insuffisamment tenu compte des menaces qui pesaient sur son personnel au Niger.
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