Au Nigeria, la directrice du lycée où 129 jeunes filles ont été enlevées par des militants islamistes de Boko Haram a déclaré jeudi que seules 14 des otages ont retrouvé la liberté, et non 121 comme l'affirme l'armée.
Le porte-parole des armées Chris Olukolade avait initialement indiqué que 129 lycéennes avaient été enlevées par des hommes armés lundi soir à Chibok, dans l'Etat de Borno (nord-est), avant d'affirmer mercredi soir que seules huit d'entre elles étaient encore en captivité.
"Les déclarations de l'armée sont fausses", a affirmé à l'AFP Asabe Kwambura, la directrice du lycée public pour filles de Chibok.
Mme Kwambura a ensuite ajouté que l'information donnée par Kashim Shettima, le gouverneur de l'Etat de Borno, selon lequel 14 otages ont retrouvé la liberté, est "correcte".
Cet enlèvement, qui a provoqué l'indignation de la scène internationale, est survenu le même jour que l'attentat le plus meurtrier que la capitale fédérale nigériane, Abuja, ait jamais connu (au moins 75 morts et 141 blessés), aussi attribué à la secte islamiste.
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