Sénégal: reprise du procès de Karim Wade, un de ses partisans condamné

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Dakar (AFP)

Le procès de Karim Wade, fils de l'ex-président sénégalais Abdoulaye Wade accusé d'enrichissement illicite, a repris lundi à Dakar avec la comparution d'un de ses partisans qui a été condamné pour avoir perturbé le premier jour d'audience.

Comme au premier jour, Karim Wade, 45 ans, a été acclamé par ses partisans à son arrivée dans la salle d'audience, comble, du Palais de justice de Dakar, a constaté un journaliste de l'AFP.

Dans l'assistance se trouvaient sa mère, Viviane Wade, et de nombreux responsables du Parti démocratique sénégalais (PDS), sa formation et celle de son père qui a dirigé le Sénégal douze ans (2000-2012).

Quelques huées ont aussi été entendues.La cour a commencé par examiner le dossier d'un partisan de Karim Wade, Moïse Rampino, 26 ans, accusé de "trouble à l'audience" pour avoir bruyamment protesté et traité les magistrats de "corrompus" à l'ouverture du procès, le 31 juillet.

Lundi à la barre, M. Rampino s'est présenté comme expert en gestion de projet.Il a répété que les magistrats étaient "corrompus" et a qualifié le président Macky Sall de "voleur".

Le parquet a requis deux ans de prison ferme à son encontre, la défense a demandé "une expertise médicale pour voir" s'il était "sain d'esprit", en arguant d'"un passé douloureux".

La cour a suivi les réquisitions du parquet et condamné Moïse Rampino à deux ans de prison ferme.Il sera prochainement jugé pour outrage à magistrat.

L'audience se poursuivait lundi en fin de matinée dans le dossier proprement dit.

Peu après l'arrivée de Karim Wade, une cinquantaine de personnes qui tentaient d'accéder à la salle avaient commencé à s'énerver et à scander: "Libérez Karim!", "Libérez Karim!".

Les policiers et gendarmes déployés en nombre dans et autour du Palais de justice ont fait usage de gaz lacrymogènes pour les disperser.Le calme était revenu au bout de quelques minutes.

Karim Wade est en détention préventive depuis avril 2013.Il est accusé d'avoir illégalement acquis 178 millions d'euros par le biais de montages financiers complexes du temps où il était conseiller puis ministre de son père.

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