Le maire de Nairobi, la capitale du Kenya, a été inculpé mardi pour corruption à propos de l'achat d'un terrain destiné à un cimetière, dont le prix aurait été évalué plus de dix fois sa valeur.
Geoffrey Majiwa risque d'être suspendu de ses fonctions jusqu'à la fin de la procédure, ainsi que le prévoient la loi et la Constitution du Kenya à propos de tout responsable public inculpé pour corruption ou détournement de fonds.
Le maire de Nairobi est soupçonné d'avoir payé ce terrain l'équivalent de 2,5 millions d'euros alors qu'il en valait 210.000 euros.Il a nié les accusations de corruption, mardi lors d'une comparution en justice à l'issue de laquelle il a été laissé libre sous caution.
Plus d'une douzaine de personnes ont déjà été poursuivies pour le scandale de l'achat de ce terrain, en lointaine banlieue de Nairobi, censé accueillir les corps que ne peut plus accepter le cimetière principal de la ville, dans le quartier de Langata.
Le gouvernement kenyan est régulièrement critiqué pour l'insuffisance de son action contre la corruption endémique dans le pays.La semaine dernière, le ministre de l'Enseignement supérieur également impliqué dans un scandale de vente illégale de terrains a été suspendu, et il a également comparu en justice mardi.
Le Kenya figure au 154e rang en matière de corruption, parmi les 178 pays recensés par Transparency International, selon un nouveau classement publié mardi par cette organisation non gouvernementale.La principale économie d'Afrique de l'Est a encore perdu plusieurs places par rapport au classement de l'an dernier (146e), établi à partir d'un indice composite destiné à déterminer pour chaque pays son niveau de corruption tel que perçu par les experts, les forces économiques et la population en général.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.