Le président tunisien Zine El Abidine Ben Ali a souligné mardi la nécessité d'édifier un monde "plus sûr" pour les jeunes qui les mettrait à l'abri de l'extrémisme, du fanatisme et du terrorisme.
"L'édification d'un monde plus sûr, plus stable, plus juste et plus développé, à l'abri des conflits, de l'extrémisme et des diverses manifestations de fanatisme et de terrorisme est tributaire du degré d'intérêt que nous accordons à la jeunesse", a-t-il déclaré dans un discours adressé aux participants d'un symposium sur "les jeunes et les défis de l'avenir".
Selon Ben Ali, dont le discours était prononcé par le Premier ministre Mohamed Ghannouchi, l'édification de ce monde reposerait sur une "approche globale et cohérente dans ses volets éducatif, culturel et médiatique".
Cette approche permettrait d'intéresser les jeunes à la politique et de "conjurer le risque de glissement vers le fanatisme, la haine, l'extrémisme et le terrorisme", a-t-il recommandé.
Entre temps, M. Ben Ali a jugé indispensable de connaître les causes de la "désaffection" des jeunes pour "la chose publique et notamment pour la participation politique".
Des centaines de jeunes tunisiens attirés par le salafisme sont poursuivis ou condamnés en vertu de la loi antiterroriste, une législation en vigueur depuis 2003 et décriée par les avocats et les défenseurs des droits de l'Homme.
Des représentants de plusieurs partis politiques participent jusqu'à mercredi au symposium, organisé à l'occasion du 23e anniversaire de l'arrivée de M. Ben Ali au pouvoir, le 7 novembre 1987.
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