Le président de la Commission électorale de Guinée, le général malien Siaka Sangaré, s'est rendu mardi dans la commune la plus peuplée du pays, Matoto (banlieue de Conakry), pour s'y faire expliquer les raisons du retard du dépouillement des résultats de la présidentielle.
Devant la presse, le général Sangaré a expliqué qu'il y avait eu du "retard dans le dépouillement et la centralisation des résultats" des 470 bureaux de vote de cette commune et qu'il se faisait "un devoir" de constater lui-même les problèmes, au sein de la mairie.
"Procédez rapidement.Et bon courage", a-t-il dit aux responsables locaux de la centralisation des résultats, qui recherchaient quelques procès verbaux perdus.
Le général Sangaré est arrivé et reparti sous les applaudissements de quelque 200 jeunes, se présentant comme des partisans du candidat Alpha Condé, massés là pour "contrôler" les opérations pour qu'il n'y ait pas "fraude".
Le vice-président de la Céni, Loucény Kamara, a déclaré sur place, espérer "avoir au moins les résultats de Conakry ce soir" mardi.
La Guinée est dans l'attente des résultats provisoires de la première élection libre de son histoire.Le second tour, qui s'est déroulé dans le calme dimanche, opposait deux civils, Cellou Dalein Diallo et Alpha Condé.
Le maire de Matoto (plus de 800.000 habitants), Mohamed Cherif Aidara, a expliqué que les opérations étaient "loin d'y être finies", puisque seuls "les résultats de 130 bureaux sur 470" avaient été traités.
A l'étage de la mairie, quelques représentants de la Cour suprême, du ministère de l'Administration du territoire et des deux candidats surveillaient l'enregistrement informatique des résultats, sous le regard de gendarmes et policiers de la Force de sécurisation du processus électoral.
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