La société Bourbon aurait payé une rançon de 150.000 dollars (soit 109.000 euros) aux ravisseurs de ses trois employés enlevés au Nigeria en septembre et libérés mercredi, affirme jeudi le site lepoint.fr.
Interrogée par l'AFP, la société a refusé de commenter cette information."D'autres otages sont actuellement en captivité et bien évidemment on ne donne aucun élément ni concernant les modalités opératoires, les rançons ou le mode de transaction", s'est borné à déclarer un porte-parole.
Selon lepoint.fr, "Bourbon a payé une rançon +relativement modique+, inférieure à 150.000 dollars (109.000 euros) aux ravisseurs de ses trois employés enlevés au Nigeria à bord du Bourbon Alexandre".
"A notre connaissance, les autorités françaises ont suivi les négociations, mais elles n'y ont pas directement participé", souligne le site internet de l'hebdomadaire, indiquant qu"'en matière de renseignement, ce sont les services secrets et les forces spéciales britanniques qui +ont la main+ dans cette zone sur les tractations consécutives à des prises d'otages".
Le ministre des Affaires Bernard Kouchner a annoncé mercredi soir la libération des trois otages.
Bourbon, soulignant que l'état de santé des salariés "paraissait satisfaisant", avait déjà indiqué que "pour raison de confidentialité et pour préserver les familles, aucun élément sur les revendications, le contexte, les membres d'équipage libérés, leurs proches ou leur date de retour en France ne pourra être communiqué".
Les trois salariés de Bourbon avaient été enlevés dans la nuit du 21 au 22 septembre lors d'une attaque sur le champ pétrolier exploité par la société Addax, situé au large du Nigeria.
Deux autres Français, enlevés lundi, avec cinq autres étrangers lors d'une attaque contre une plate-forme pétrolière, restent pris en otage au Nigeria.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.