Le premier tour de l'élection présidentielle aux Comores s'est déroulé de façon "transparente et régulière" malgré "quelques manquements" et "dysfonctionnements", a estimé la mission d'observation internationale.
"En dépit de quelques manquements (...), les élections (du 7 novembre) ont été libres, transparentes et régulières (...), en conformité avec la loi", ont estimé ces observateurs, dans un communiqué rendu public jeudi.
La mission internationale est composée d'observateurs de l'Union Africaine (UA), de l'Organisation internationale de la francophonie (OIF), et de la Ligue arabe.
Le premier tour de la présidentielle s'est tenu dans la seule Mohéli, et mettait aux prises dix candidats issus de cette île, en vertu du principe constitutionnel de présidence tournante de l'archipel entre les îles de Mohéli, Grande-Comore et Anjouan.
La mission internationale a "relevé certains dysfonctionnements", comme "le changement au dernier moment" de certains appariteurs, "la maîtrise insuffisante" des opérations de vote par les agents électoraux, l'insuffisance de l'éclairage lors du dépouillement, ou encore "la lenteur d'acheminement" du matériel électoral.
Ces "imperfections" ne sont cependant "pas de nature à entacher le processus électoral", ont jugé les membres de cette mission.
Selon les premiers résultats provisoires, le candidat issu du pouvoir, l'ancien vice-président Ikililou Dhoinine, arrive en tête avec 26,91% des suffrages exprimés, suivi des deux candidats de l'opposition, Mohamed Said Fazul (21,65%), et Bianrifi Tarmidi (10,90%).
Ces trois candidats mohéliens (sur 10 prétendants) participeront à l'élection présidentielle proprement dite le 26 décembre prochain et qui auront lieu dans tout l'archipel.
Les primaires étaient couplées avec le 1er tour de l'élection des gouverneurs des îles.Le second tour de l'élection des gouverneurs des îles est prévu à la même date.
Les résultats officiels du premier tour devraient être annoncés "d'ici samedi, après concertation avec la communauté internationale et le Comité de suivi du processus électoral", a indiqué à l'AFP un membre de la Cour Constitutionnelle, s'exprimant sous couvert d'anonymat.
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