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A quelques jours du premier tour de l'élection présidentielle au Burkina Faso le Journal des auditeurs a invité l'opposition pour faire le point sur la campagne. Un Etat des lieux où le président en exercice Blaise Compaoré est grand favori, où la population se mobilise peux mais où les autres candidats veulent encore croire à un possible changement de gouvernance.Depuis le 7 Aout 2010 et la modification de l'Article 37 de la constitution qui offre la possibilité à un chef d'Etat de briguer plus de deux mandats, la situation semble claire. Le président en fonction souhaite se maintenir au pouvoir encore quelques temps. Celui qui parlait de pouvoir personnel à propos de son ancien compagnon de lutte Thomas Sankara aurait fait de ce constat sa devise. Au pouvoir depuis 1987 il n'a depuis laissé d'espace à personne. Mais pour le Sankariste Mamadou KABRE, « le peuple est dépité et commence à croire à une autre forme de changement ». Il souligne néanmoins qu' « une élection reste une compétition, en cas de victoire facile, c'est qu'il y a fraude ! ». Maxime KABORE, premier candidat indépendant de l'Histoire Burkinabaise, veut quant à lui croire à la mobilisation de l'électorat. « Même si sur 7 millions d'électeurs seuls trois millions sont inscrit sur les listes électorales, il ne faut pas les décourager et continuer au contraire à les mobiliser». Il souligne d'ailleurs que les candidats opposants à Blaise Compaoré « reçoivent en général un très bon accueil de la population ». Pour Maxime Kaboré, il y a une autre raison à batailler pendant cette campagne. : « Les partis politiques doivent être présents dans le paysage, ils sont nécessaires pour assurer une animation de la vie politique même en dehors des périodes électorales. Si Blaise Comparé se maintient encore plusieurs années au pouvoir il devrait donc, selon les intervenants, composer avec une opposition plus présente.Reste une question, pourquoi après 25 ans à la tête de l'Etat vouloir s'accrocher encore au fauteuil présidentiel ? Pour Mamadou KABRE la réponse est sans équivoque : « Il peur du lendemain ! ». Peur d'être inquiété pour son passé, ses interventions extérieures notamment au Libéria de son ex-ami Charles Taylor ou même pour certaines affaires intérieurs comme l'assassinat du journaliste Norbert Zongo.En Septembre, nous avions interviewé Alain Yoda, ministre des Affaires étrangères du Burkina Faso. Nous l'avions interrogé sur la démocratie au Burkina Faso et notamment sur les changements constitutionnels répétés :

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