Les violences faites aux femmes, perspectives françaises et africaines

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A l'occasion de la journée mondiale contre les violences faites aux femmes et du cinquantenaire des indépendances africaines, Science Po pour l'Afrique et science Po pour les Nations Unies en collaboration avec le ministère des affaires étrangères et européennes ont organisé un colloque, le jeudi 25 novembre dernier à L'amphithéâtre Emile Bounty de Science Po, de Paris. Le thème de ce colloque qui a attiré beaucoup de monde était « les violences faites aux femmes, perspectives françaises et africaines »Les violences faites aux femmes représentent un problème social grave partout dans le monde. Plusieurs actions sont menées pour tenter de les enrayer. La journée mondiale contre les violences faites aux femmes a été l'occasion de passer en revue tout ce qui a été fait en France et en Afrique pour cette lutte. Mais aussi, elle a permis de faire un bilan de la situation sur le terrain et de réfléchir sur les différentes perspectives françaises et africaines. Pour Nicole Ameline, ancienne ministre, Il est impérativement indispensable que l'aide destinée à l'humanité sans conditionnalités, place les femmes comme un segment prioritaire. Après des chiffres sur les violences faites aux femmes qui interpellent et qui indignent, et étant donné que la femme est à l'origine de la vie, il est nécessaire qu'elle soit une priorité de toutes les décisions prises pour l'avancement du monde.Selon madame Kadidiatou Aoudou Sidibé, vice présidente francophone au sein du comité inter africain de lutte contre les pratiques traditionnelles néfastes à la santé de la mère et de l'enfant, Il est nécessaire de poursuivre et de renforcer les politiques publiques et les moyens dédiés pour la prévention et l'accompagnement des femmes en générale et de la femme africaine en particulier. La culture et la religion sont souvent des raisons évoquées en Afrique pour pratiquer des violences sur les femmes. L'excision est toujours monnaie courante au Mali où 9 femmes sur dix sont excisées malgré le combat mené sur le terrain. Il faudrait pour elles soutenir les associations engagées dans la lutte contre ces violences et aider à la scolarisation des jeunes filles. TITI PALE

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