Le chef de l'opposition zambienne Michael Sata a été interrogé mardi pour la deuxième fois par la police après avoir été accusé par un ancien proche de blanchiment d'argent dans un dossier qu'il a qualifié de "complot politique".
"La Commission antidrogues (DEC) a enregistré une deuxième déposition de Michael Sata, en lien avec un transfert de 100.000 dollars" (75.000 euros), a expliqué le porte-parole de la DEC, John Nyawali, dans un communiqué.
"Sata n'avait pas répondu à certaines des questions quand il a comparu devant les enquêteurs la semaine dernière", a-t-il ajouté.
Le leader du Front patriotique (PF) n'a pas été inculpé à l'issue de cette deuxième audition.
L'enquête a été ouverte quand l'ancien secrétaire général du PF Edward Mumbi - qui a rallié le camp du président Rupiah Banda - a publiquement accusé Michael Sata d'avoir transféré 100.000 dollars à un prêtre catholique dans le cadre d'un "blanchiment d'argent", sans donner plus de précisions.
Michael Sata, qui n'a pas souhaité faire de commentaire mardi, avait déclaré lors de la précédente audition être victime d'un "complot politique" organisé par le chef de l'Etat pour le "réduire au silence".
Rupiah Banda et Michael Sata ont tous les deux fait savoir qu'ils seraient candidats à l'élection présidentielle de l'an prochain.
Le président a gagné de peu le dernier scrutin, en 2008, avec 41% des suffrages contre 39% à Michael Sata.
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