Les autorités angolaises, qui ne badinent pas avec la moralité, envisagent sérieusement de déployer des policiers devant les cinémas pour faire interdire aux mineurs de 16 ans le film érotique "Cinquante nuances plus sombres".
Dans une déclaration publiée lundi, le ministère de la Culture a fait savoir qu'il était en train de "travailler avec des institutions comme la police nationale (...) pour faire interdire la diffusion du film en journée et l'entrée aux jeunes de 16 ans".
Adapté de la trilogie à succès des romans de la Britannique E. L. James, "Cinquante nuances plus sombres" est la suite de "Cinquante nuances de Grey", qui compte les aventures sado-masochistes d'une jeune femme avec un riche entrepreneur.
Pourtant précédé d'une réputation sulfureuse, le film réalisé par James Foley n'a "fait l'objet d'aucun classement" par la commission de censure, a rappelé le ministère de la Culture.
Son succès a, semble-t-il, contraint les autorités à réagir.
Dans son communiqué, le ministère a exhorté "parents et tuteurs à sensibiliser l'opinion aux valeurs morales et civiles et à être attentifs aux mesures prises pour les enfants mineurs".
"Cinquante nuances plus sombres" est à l'affiche depuis le 9 février de deux réseaux de salles de la capitale angolaise Luanda, avec des projections programmées l'après-midi.
Un de ces réseaux, Zap films, est la propriété de la fille du président José Eduardo dos Santos, Isabel dos Santos, considérée comme la femme la plus riche d'Afrique.
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