Un éventuel recours à la force incombe aux Africains, affirme Paris

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PARIS (AFP)

La France ne peut recommander un recours à la force en Côte d'Ivoire et il revient aux pays africains d'en décider, a déclaré jeudi le ministre français de la Coopération, Henri de Raincourt, en réponse à l'appel de Guillaume Soro de résoudre la crise politique par ce moyen. 

Cet éventuel recours à la force "est une responsabilité qui revient aux chefs d'Etat africains" qui se réunissent demain vendredi à Abuja au Nigeria, dans le cadre d'un sommet de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao), a déclaré le ministre à Radio France Internationale (RFI).

"La France ne peut en aucune manière recommander le recours à la violence", a-t-il ajouté.En Côte d'Ivoire, "il s'agit de respecter la démocratie"."Le faire par la force n'est pas sans poser un certain nombre de problèmes", a-t-il dit.

"Je ne vois pas l'Onuci (force de l'ONU en Côte d'Ivoire composée de près de 10.000 hommes) déclarer la guerre à une partie des Ivoiriens contre une autre partie", a aussi souligné Henri de Raincourt.

Guillaume Soro, Premier ministre de l'un des deux présidents ivoiriens proclamés Alassane Ouattara, a demandé mercredi à la communauté internationale de faire usage de la force pour déloger du pouvoir son rival Laurent Gbagbo qui vient de réaffirmer qu'il est le "président".

Depuis la présidentielle du 28 novembre, la Côte d'Ivoire est en grave crise politique avec le président sortant Laurent Gbagbo voulant se maintenir au pouvoir face à son rival, Alassane Ouattara, reconnu par la communauté internationale comme chef de l'Etat légitime du pays.

Des violences post-électorales ont fait au moins 50 morts, selon l'ONU.

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