Le procès du putsch manqué de 2015 au Burkina Faso s'est ouvert mardi matin à Ouagadougou, protégé par un dispositif sécuritaire exceptionnel, a constaté un journaliste de l'AFP.
Les forces de sécurité étaient positionnées sur un rayon de 200 mètres autour de la salle des banquets de Ouaga 2000, un quartier huppé de la capitale burkinabè, où le tribunal militaire a été délocalisé pour la circonstance.Toute circulation était bloquée.
Les généraux Gilbert Diendéré et Djibrill Bassolé, cerveaux présumés du coup d'Etat manqué, ont été acclamés par des partisans à leur arrivée à 8H00 (locales et GMT), a constaté l'AFP.
Au total 84 accusés sont jugés, 66 militaires et 18 civils, pour la tentative de putsch du 16 septembre 2015, où des soldats du Régiment de sécurité présidentielle (RSP) avaient tenté en vain de renverser le gouvernement de transition mis en place après la chute du président Blaise Compaoré.
Le RSP était la garde prétorienne de Compaoré, chassé le 31 octobre 2014 par la rue après 27 ans au pouvoir.
Les autorités ont interdit tout appareil électronique, notamment les téléphones portables, à l'audience et même dans la zone de sécurité de 200m autour de la salle, y compris aux journalistes.Le public était systématiquement fouillé à l'entrée de la zone.
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