Cette annonce a été faite dans un communiqué conjoint signé à Pékin par le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi et son homologue burkinabè Alpha Barry.
Elle était largement attendue après la rupture, annoncée jeudi par Ouagadougou, des relations entre le Burkina Faso et Taïwan, qui n'a cessé de perdre du terrain ces dernières années au profit de la Chine dans les pays en développement.
Depuis 2000, plusieurs pays africains dont le Tchad et le Sénégal, qui recevaient des aides de Taïwan, ont rompu leurs relations avec l'île afin de bénéficier de la coopération avec Pékin.
Après la rupture burkinabè, le Swaziland reste le seul pays africain à entretenir encore des relations avec Taïwan."Nous espérons que ce pays rejoindra le plus vite possible la grande famille de l'amitié sino-africaine", a déclaré M. Wang après la signature du communiqué conjoint.
Aujourd'hui, seuls 18 Etats, parmi lesquels le Vatican et des nations du Pacifique et d'Amérique latine (Honduras, Guatemala ou Kiribati), reconnaissent l'île séparée de fait de la Chine communiste depuis 1949.
Avant le Burkina Faso, la République dominicaine avait elle aussi annoncé sa rupture avec Taïwan le 1er mars.
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