Cette décision intervient après de nouvelles révélations, portant sur le détournement de quelque 80 millions de dollars (70 millions d'euros) de l'Agence nationale pour la jeunesse. "Les chefs des unités de passation des marchés et de comptabilité des ministères, départements, agences et sociétés d'Etat ont reçu l'instruction de se retirer avec effet immédiat", selon un communiqué du porte-parole du gouvernement, Mwenda Njoka. Et ils ont reçu l'ordre de communiquer des informations sur leur situation financière personnelle.Le président Uhuru Kenyatta a ordonné la semaine dernière ces nouveaux contrôles, incluant, a-t-il précisé, le recours à "des détecteurs de mensonges".Les présidents kényans promettent depuis des décennies de s'attaquer à la corruption, mais de nouveaux scandales apparaissent chaque année.En 2017, le Kenya est tombé à la 143e place, sur 180, dans le rapport annuel de l'ONG Transparency International sur les pays souffrant le plus de la corruption.En mars, un rapport d'audit public a montré que le gouvernement de Nairobi n'arrivait pas à retrouver la trace de 400 millions de dollars de fonds publics."Ce combat contre la corruption semble cibler des fonctionnaires subalternes", a cependant commenté sur Twitter le militant Boniface Mwangi.Il a exhorté le président Kenyatta à rendre publiques les déclarations de fortune de tous les ministres et hommes politiques importants du pays. "Sinon tout cela n'est qu'un exercice de relations publiques", a-t-il dit.
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