"Au Soudan du Sud, je n'ai jamais vu, entendu parlé ou été le témoin d'autant d'habitants nécessitant une aide alimentaire dans autant de régions du pays", a déclaré M. Egeland lors d'une conférence de presse à Nairobi.
"Ce qui est différent cette année, c'est que l'insécurité alimentaire s'est étendue à de nouvelles régions du pays", notamment des provinces du sud comme celle de Central Equatoria, a précisé M. Egeland, de retour d'une visite de terrain de trois jours au Soudan du Sud.
Et le secrétaire général de NRC d'insister sur les difficultés croissantes des organisations humanitaires à remplir leur mission au Soudan du Sud.
Il a mis en avant le manque de financements des programmes par des bailleurs de fonds sollicités par d'autres crises dans le monde et l'insécurité des travailleurs humanitaires dans le pays.
Depuis décembre 2013 et le début de l'actuelle guerre civile, 101 travailleurs humanitaires ont été tués au Soudan du Sud, a rappelé M. Egeland.
En 2018, 7 millions de Sud-Soudanais vont avoir besoin d'une aide humanitaire en raison des effets conjugués de la guerre et de la crise économique, selon l'ONU.
Deux ans après sa partition avec le Soudan, le Soudan du Sud s'est enfoncé en décembre 2013 dans une guerre civile qui a fait des dizaines de milliers de morts, près de quatre millions de déplacés et provoqué une crise humanitaire catastrophique.
Depuis, de nombreux cessez-le-feu ont été signés, sans jamais être respectés.Le Soudan a offert mardi ses bons offices aux deux principaux acteurs du conflit, le président Salva Kiir et son ex-vice président Riek Machar.
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