"Une quarantaine d'agents guinéens ont été déjà été déployés en RDC, avec l'autorisation de Kinshasa et sous l'égide de l'Organisation mondiale de la Santé, a indiqué à l'AFP le représentant de l'OMS à Conakry, le professeur Georges Ki-Zerbo.Alors qu'une campagne de vaccination a démarré dans le nord-ouest de la RDC, où le bilan de l'épidémie est passé lundi à 26 mors, ces professionnels guinées sont des "vaccinateurs, des agents chargés du suivi après vaccination, des épidémiologistes pour le suivi des contacts des personnes infectées par le virus à Ebola, ainsi que des spécialistes de la communication sur les risques, la mobilisation sociale et la prévention des infections", a détaillé M. Ki-Zerbo."Ces personnels ont une expérience de terrain et sont déjà déployés dans la région de Mbandaka", ville de 1,2 million d'habitants située à 700 km de Kinshasa, a-t-il affirmé.Les autorités congolaise ont annoncé le démarrage d'une campagne de vaccination à Mbandaka lundi, puis le 26 mai à Bikoro, épicentre de l'épidémie situé à 600 km de Kinshasa.L'épidémie d'Ebola la plus violente de l'histoire a frappé l'Afrique de l'Ouest entre fin 2013 et 2016, causant plus de 11.300 morts sur quelque 29.000 cas recensés, à plus de 99% en Guinée, au Liberia et en Sierra Leone. L'OMS avait alors été vivement critiquée pour la lenteur de sa réaction."L'épidémie en Afrique de l'Ouest nous a appris en particulier l'importance de la mobilisation communautaire pour vaincre toutes les réticences, l'importance d'être vigilants jusqu'au bout. Il faut considérer une épidémie de ce genre comme un feu de forêt et donc il faut contrôler l'ensemble des chaines de transmissions", a expliqué le responsable de l'OMS.
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