"Depuis les attentats du 2 mars dernier contre l'état-major général des armées et contre l'ambassade de France à Ouagadougou, les services de police judiciaire, des renseignements (gendarmerie, police, armée) et l'Agence nationale de renseignement travaillent au coude à coude pour démanteler le réseau de présumés jihadistes ou terroristes", a précisé à la presse le ministre Clément Sawadogo."Dans la nuit du 21 au 22, à partir de 01h30 du matin, une opération de traque de ce groupe a été déployée pour mettre hors d'état de nuire ces éléments qui sont des présumés terroristes en lien avec les attentats du 2 mars", a-t-il poursuivi.Les habitants de la maison avaient "un arsenal de combat qu'ils ont utilisé pour riposter contre nos hommes". "Donc c'est clair que c'était véritablement des terroristes équipés pour exécuter des missions", a ajouté le ministre.Selon lui, les présumés terroristes, dont les nationalités restent pour l'instant inconnues, "avaient des AK47, un PKMS (mitrailleuse), des grenades, des tenues militaires burkinabè et françaises".Un quatrième homme a été capturé. Un gendarme a succombé à ses blessures, quatre ont été blessés ainsi que deux civils habitant des maisons mitoyennes.Les forces de sécurité ont interpellé une trentaine de personnes.Longtemps épargné par les groupes jihadistes actifs au Sahel, le Burkina Faso, l'un des pays les plus pauvres au monde, est confronté depuis 2015 à des attaques de plus en plus fréquentes et meurtrières. Ouagadougou a été visée depuis cette date par trois attaques jihadistes qui ont fait au total près de 60 morts. La dernière en mars 2018 contre l'état-major général des armées burkinabè et l'ambassade de France a fait huit morts et 85 blessés.
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