Ces coupures programmées sont "la conséquence du mouvement social d'employés d'Eskom", a affirmé l'entreprise dans un communiqué vendredi.Elle a également justifié ces délestages par "une forte demande" en cette période d'hiver austral et la nécessité d'"entretenir en urgence certaines unités de production".Les coupures ont débuté jeudi et se sont poursuivies vendredi dans des villes comme Johannesburg, Pretoria ou Le Cap.Le risque de coupures ce week-end est aussi "élevé", a ajouté Eskom, appelant les usagers à réduire leur consommation en éteignant chauffe-eau, pompes à eau et radiateurs électriques malgré les températures nocturnes très fraîches.Le puissant syndicat national de la métallurgie Numsa a nié toute responsabilité dans ces mesures de rationnement."Eskom n'a aucune preuve pour affirmer que nos militants sont responsables du sabotage de l'approvisionnement en électricité", s'est défendue une porte-parole, Phakamile Hlubi-Majola.Les salariés en grève réclament jusqu'à 15% de hausse de leurs salaires, alors que la mauvaise gestion de leur entreprise sous l'ère de l'ex-président Jacob Zuma l'a placée en situation financière très délicate.Le nouveau chef de l'Etat Cyril Ramaphosa a promis de relancer l'économie du pays, qui se débat depuis des années avec une croissance molle et un chômage de masse. Il s'est également engagé à redresser les finances des entreprises publiques.De 2008 à 2015, l'Afrique du Sud avait connu plusieurs épisodes de rationnement de l'électricité qui avaient sérieusement affecté l'économie du pays.
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