Les réponses "non adaptées de l'assistante de régulation médicale", qui n'avait pas pris l'appel de la jeune femme au sérieux, sont aussi mises en cause par l'Inspection générale des affaires sociales (Igas), car elles ont "conduit à un retard global de prise en charge de près de deux heures vingt".Naomi Musenga est décédée le 29 décembre après qu'une opératrice du Samu (services de secours français) avait répondu à son appel de détresse par des railleries et l'avait invitée à contacter SOS Médecins, ce qui avait retardé l'intervention des secours.La jeune femme, mère d'une fillette de 18 mois, est morte des suites d'un infarctus. Quelques heures avant son transport à l'hôpital, elle avait appelé le Samu en raison d'intenses maux de ventre. L'affaire a provoqué une vague d'indignation après la diffusion de l'enregistrement par les médias nationaux.La ministre de la Santé, Agnès Buzyn, s'était déclarée "profondément indignée", dénonçant de "graves dysfonctionnements".
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